vendredi 18 septembre 2009

Documents d'accueil

N°7

Après avoir consacré les 6 premiers chapitres aux canaux et supports de communication qui visent à rendre visible l'Eglise locale dans l'espace public, nous allons aborder des moyens de communication plus modestes, qui s'inscrivent dans l'espace du temple : l'annuaire et le livret d'accueil. Leur mise en oeuvre est plus "légère", mais leur utilité et leur impact sont décisifs : ces supports contribuent à donner une image accueillante de l'Eglise et de la paroisse. Ils s'adressent à tous ceux qui franchissent la porte du temple : les habitués, mais aussi (et surtout !) les nouveaux venus.

Notre Eglise, c'est la Parole qui l'anime, mais ce sont aussi des hommes et des femmes qui la prennent en charge, par une multitude de ministères plus ou moins repérés et repérables. Pour que l'Eglise fonctionne bien et puisse remplir sa mission au service de la Parole chacun doit pouvoir savoir à qui s'adresser, à qui demander un conseil, une aide...

1. L'annuaire de l'Eglise
Qui fait quoi dans l'Eglise locale ? Où ? Quand ?

Une simple feuille A4 recto-verso, pliée en 2 ou en 3 doit pouvoir suffire pour donner les renseignements de base de façon succincte. Mais, si cela est possible (et accepté par les personnes concernées), une présentation type trombinoscope avec la photo des responsables des activités est appréciable et agréable... Avec une photo, c'est tellement plus facile d'identifier les personnes !!! et cela donne "un visage humain" à la paroisse (attention toutefois à la qualité en cas de photocopie noir/blanc : pour cela pensez à supprimer les couleurs, éclaircir les photos, diminuer les contrastes, accroître la netteté).
Pour le contenu, faites l'inventaire de toutes les activités, des responsables ou personnes-contact et de leur coordonnées. N'oubliez pas de préciser les lieux et horaires.
Vous pouvez "descendre" la taille des caractères à 10, mais pensez à ménager des espaces entre les informations pour accroître leur lisibilité : une liste compacte est très rebutante...
Liste non exhaustive des informations : cultes, chorale, musique, éveil & école bibliques, KT, préKT, scoutisme, groupe de jeunes, étude biblique, visites, diaconat, repas, activités oecuméniques, CP, etc.

Sur la 1ère face du dépliant, faites figurer le nom de l'Eglise locale, l'adresse du temple, du presbytère et les numéros de téléphones. Donner un titre : "Annuaire", "Répertoire", "Qui fait quoi?", ou tout autre titre plus accrocheur...

Ce petit document peut aussi contenir quelques renseignements sur les actes pastoraux (prévoir leur préparation), la liste "électorale" (comment s'inscrire), les finances (compte de l'Eglise, libellé des chèques)...

2. Le livret d'accueil

Objectif :

On privilégiera un format A5 pour un nombre de pages allant de 12 à 24, avec, si possible, une 1ère de couverture attrayante : pensez à faire figurer l'année, le titre ("livret d'accueil"... pas très original mais explicite !), le nom de l'Eglise locale et son logo éventuel. Vous pouvez ajouter une illustration. Si vous ne faites pas appel à un graphiste ;-) souvenez vous qu'une sobriété de bon aloi est toujours préférable aux compositions surchargées et peu lisibles !
Imaginez alors un livret d'accueil attrayant, en essayant de respecter les codes graphiques actuels, car n'oubliez pas que c'est aussi par la qualité de réalisation de documents comme celui-là que l'Eglise interpelle et fait venir à elle !

Ce document servira à la fois pour l'information des nouveaux arrivants (qui n'a pas ressenti l'impression d'être seul et peu accueilli les premières fois qu'il a assisté au culte dans une nouvelle paroisse !?) et pour celle des habitués.

Le contenu :

Dans ce livret, en plus d'un mot d'accueil, on peut rappeler les convictions protestantes, la déclaration de foi de l'Eglise réformée, ou - en quelques lignes - l'organisation de l'Eglise réformée. Un bref historique de l'Eglise locale peut être le bienvenu.

Par sa pagination élargie, ce document est le bon support pour présenter les différents groupes et les activités de l'Eglise. Ainsi, par exemple, pour l'école biblique, il est possible de présenter le programme, les objectifs pédagogiques, l'encadrement, le calendrier des séances, des "journées", des sorties...
Aux responsables de mettre la main à la plume (ou au clavier !) pour mettre en avant les objectifs, les projets, les engagements, les modes d'action qui sont les leurs.
La constitution d'un petit comité de rédaction pour harmoniser les textes et relancer les contributeurs est sans doute utile. Faites en effet en sorte qu'il y ait une homogénéité de présentation entre les différentes présentations (titre, coordonnées, infos pratiques disposées de la même façon...). Là encore, les photos sont souhaitables.
Evitez les longs textes au style "institutionnel", mais préférez des textes vivants, personnels (certes, c'est facile à dire... moins à écrire !).

Dans un tel livret, l'entraide (ou diaconie) a également sa place, tout comme les activités oecuméniques, les projets interreligieux, et en fait tout ce qui est lié à la vie de l'Eglise locale... c'est-à-dire à une Eglise vivante.

N'oubliez pas non plus la possibilité de dire quelques mots sur les liens entre Eglises d'un consistoire, sur les délégués d'un consistoire, sur le synode régional et sur les délégués à ce synode.

Quelques renseignements sur la vie financière, sur les dons (et legs !), sur les possibilités de réduction d'impôts... peuvent être glissés.

La diversité des informations permet de penser la question de la mise en forme et de la présentation : si vous en avez les moyens, faites imprimer une jaquette en couleur et glissez dedans les différentes présentations sous formes de "fiches"... Ceci permet d'avoir des éléments pérennes, réutilisables d'une année sur l'autre (la jaquette et les fiches qui ne changent pas) et de limiter ensuite le coût du retirage des informations à actualiser... Si vous imprimez la jaquette en nombre, vous avez une réserve pour plusieurs années et le coût de l'actualisation devient marginal. Ceci n'est qu'une idée, et en aucun cas un modèle ou une prescription ! A vous de jouer.

Un outil précieux :

Mais dans tous les cas, pensez que ce livret peut être un véritable outil d'information qui donne des points de repères sur la vie de l'Eglise : l'Eglise locale et l'Eglise en générale... Vous pouvez par exemple, prévoir une "fiche" sur les ressources médiatiques et d'info pour les protestants : émissions de radio et de télé, adresse de votre site, liens vers des sites utiles (ERF, Fédération protestante de France, Musée virtuel protestant, etc.), références des revues, des hebdomadaires. Pourquoi ne pas proposer aussi une bibliographie présentant quelques ouvrages récents (ou les acquisitions de la bibliothèque paroissiale). Les possibilités sont innombrables.
Restez cependant raisonnables : il ne s'agit pas de faire un catalogue ! Mais investissez cet espace en le considérant comme une ressource qui favorise la connaissance, le lien et l'interconnaissance.

Le livret d'accueil n'est pas seulement une vitrine, mais la carte d'un territoire, votre Eglise, qui permettra aux nouveaux arrivants de trouver leur chemin et aux habitués d'avoir une vue panoramique sur ce territoire.




lundi 25 mai 2009




Le bulletin paroissial (2)

N°6


Voici la deuxième partie de notre exploration de la conception d'un bulletin paroissial.

1. Un texte écrit... est un texte écrit

Pour commencer, nous allons partir d'un exemple (la reproduction d'une prédication dans le bulletin) et d'une lapalissade, d'une évidence (le bulletin paroissial est un document écrit).
De très nombreux bulletins reproduisent dans leurs pages une des prédications récemment entendue au Temple. L'idée semble aller de soi : elle permet en effet aux personnes ne venant pas aux cultes d'y avoir accès. En outre, les prédications sont souvent conçues dans un style écrit et supportent a priori très bien la transposition.
Toutefois, entendre et recevoir dans le cadre du culte la prédication ou lire celle-ci dans le bulletin paroissial constituent deux situations de communication qui n'ont pas grand-chose en commun. Le contenu est le même, mais le contexte transforme radicalement la façon dont le destinataire reçoit le message.
Armé des règles de rhétoriques, maîtrisant les ficelles de l'argumentation, et doté d'une certaine expertise, le prédicateur déploie, dans le temps, un commentaire qui doit susciter et maintenir l'intérêt des auditeurs. Il travaille essentiellement sur la dimension temporelle du processus communicationnel. L'intonation, les signes non verbaux, les pauses, les accents aident à structurer ce flux verbal dans le temps de son énonciation. Dans le bulletin paroissial, le texte de la prédication se livre en bloc à l'oeil du lecteur : un pavé de texte dense dans lequel il n'est pas facile d'entrer ex abrupto.
Il est donc souhaitable que la prédication ait un titre et qu'elle soit introduite par un court texte de quelques lignes, un chapeau (les journalistes écrivent cela "chapô", mais bon...) qui présente l'idée centrale que développe la prédication. Nous irions même jusqu'à recommander l'insertion de quelques intertitres...
Ces éléments permettent de transposer dans la "logique de l'écrit" le texte, d'inclure le lecteur, d'accompagner sa lecture. Quelle que soit la longueur du bulletin, il faut toujours penser que nous n'écrivons pas pour nous-mêmes...

2. Règles d'or pour qu'un bulletin paroissial soit lu !

Ce qui précède nous permet de souligner deux éléments
- Chaque texte doit être à la fois pensé comme un tout (le lecteur "picore" dans la publication ce qui l'intéresse, il faut donc prendre en compte ces parcours de lecture) et articulé à l'ensemble de la publication (d'où l'importance d'une "ligne éditoriale" cf. chapitre 5 de ce site).

- Lorsque nous lisons une revue, nous apprécions que le texte soit mis en forme de façon agréable, rythmée, avec une idée par paragraphe, des titres, des intertitres... N'oublions pas cela lorsque nous écrivons des textes, si nous voulons être lus !
Un bulletin paroissial n'est certes pas un écrit professionnel, porté par des professionnels, mais il faut tendre vers les mêmes exigences. Chaque jour nous sommes sollicités par une multitude d'informations mises en forme pour attirer notre attention.
Si vous négligez la mise en forme, vous condamnez le Bulletin paroissial à être englouti dans ce flot d'information.

3. Un peu de veille pour se renouveler

C'est aussi en comparant les bulletins entre eux, et en s'inspirant d'autres supports (bulletin municipaux, presse protestante, presse généraliste, etc.) que l'on peut avancer. Voici, à titre indicatif (il ne s'agit pas d'un palmarès !!!) quelques liens vers des bulletins de la région :

http://www.protestants-rennes.org/documents/ensemble/ensemble.pdf

http://erfvannes.ifrance.com/cariboost_files/epitre_oct_08.pdf

http://erfac.neuf.fr/contact/contact2009-1.pdf

http://e.r.touraine.free.fr/file/BAZOCHE.pdf

http://www.erf-orleans.org/espace_telechargements/textatelecharger/Semper/SempFev09.pdf



4. Les rubriques

Il s'agit ici seulement de donner quelques repères sur ce que les uns et les autres nous mettons (ou pouvons mettre) en oeuvre dans nos bulletins paroissiaux :

- Les incontournables
Les lieux, dates et horaires des cultes.
Les personnes à contacter pour les différentes activités et groupes.
Le calendrier.

- Un outil de partage
Les joies et les peines dans une rubrique à part, pour signifier la fraternité, la solidarité.
Une place pour le courrier des lecteurs ? Prévoir des règles de publication et un modérateur.

- Un outil d'évangélisation (1)
Bien sûr, on peut penser ici à une prédication insérée dans le journal, une méditation, une prière...
Mais avez-vous pensé à l'effet de quelques lignes sur ce qui se fait dans tel ou tel groupe de l'Eglise, au-delà de la simple mention des dates de rencontres ?
Qu'est-ce qu'a fait concrètement le groupe des enfants de 7-8 ans tel dimanche ? Quelles questions ont été soulevées ou abordées lors de l'étude biblique ?
Bien sûr, tout cela nécessite des personnes, prêtes à écrire (à tour de rôle) quelques lignes. Pourquoi ne pas consacrer chaque mois un petit article à l'un des groupes ?

- Un outil d'évangélisation, de formation (2)
Le journal peut être un bon outil pour évoquer, pour interroger des notions, des "mots difficiles" de la foi, les principes du protestantisme.

- Faire connaissance avec le Conseil presbytéral : la proximité.
Qui sont donc ces gens qui assurent le "gouvernement" de l'Eglise locale ?

- Quelle place pour la vie de l'Eglise locale ?

- Quelle place pour les nouvelles au-delà de la vie "locale" (1) ?
Penser aux nouvelles du consistoire (qu'est-ce que le conseil de consistoire, de quoi y parle-t-on, quelle solidarité ?) ; de la région (les annonces du synode régional, les échos, le message du président...). Et aussi au niveau national (annonce synode national, échos synode national, thèmes abordés, message du président, du synode).
Rappelons-nous que l'Eglise réformée de France est une union d'Eglises, tant sur le plan national que sur le plan régional.

- Quelle place pour les nouvelles au-delà de la vie "locale" (2) ?
L'oecuménisme, l'interreligieux, la mission (Défap)

- Quel relation avec le Protestant de l'Ouest (le P.O.) ?
Double emploi ou complémentarité ?
Publicité pour le P.O. ?

- Abonnement ou envoi gratuit ?
Certains Eglises parlent d'un abonnement, d'autres préfèrent l'envoi à toutes les personnes qui s'intéressent de près ou de plus loin à la vie de l'Eglise locale.
Occasion de garder un lien, un contact (reflétée dans le titre du journal).
Abonnement gratuit, appel aux dons ?

Comme pour la radio ou pour le site internet, il est important de structurer une équipe avec des tâches précises (rédacteur en chef, secrétaire de rédaction, comité de rédaction) qui assure le suivi. Surtout ne pas faire tout reposer sur une seule personne et bien veiller au partage d'expérience...


5. La relation Bulletin paroissial/site internet

Le site internet n'a pas vocation à être le jumeau du bulletin paroissial.
En revanche, il peut permettre :
- l'archivage des bulletins : il assure la conservation et la mise à disposition de ces informations.
- l'interaction avec les lecteurs du bulletin : mieux qu'un courrier des lecteurs, ce peut être un moyen pour les paroissiens de réagir, de prolonger une réflexion lancée dans le bulletin, voire un espace ouvert pour les propositions d'articles...




Rappel : demandez-vous si la diffusion d'informations "internes" sur le site est judicieuse et souhaitable, cf. Billet N° 5, fin de paragraphe 1.


dimanche 19 avril 2009

Le bulletin paroissial

N°5

Nous aborderons les questions relatives au bulletin paroissial en deux temps. Tout d'abord, et ce sera l'objet de ce chapitre, nous proposerons des réflexions générales sur la mise en forme du bulletin, ses objectifs, ses enjeux. Dans le sixième chapitre, nous nous pencherons plus spécifiquement sur l'organisation des rubriques et sur les contenus éditoriaux.

Le bulletin paroissial est l'outil de communication privilégié des Eglises locales : sur les 49 Eglises de la région ouest, nous en avons recensé 37 qui en éditent un régulièrement. 
Ce support permet en effet de maintenir un lien objectif entre les membres de l'Eglise, par delà la présence aux cultes, aux manifestations et autres activités...
Le bulletin est inscrit dans les habitudes, depuis des années, depuis des décennies. Comme toutes les pratiques instituées, il ne fait souvent plus l'objet d'une approche critique : le bulletin existe, il remplit sa fonction... que demander de plus ? Des personnes s'investissent pour faire exister ce bulletin, il serait maladroit de leur demander de changer quoi que ce soit. Certes. Nous souhaitons proposer ici quelques éléments de réflexion pour renouveler le regard que chacun porte sur le bulletin paroissial.

1. Un outil de communication interne ?

- On distingue généralement deux dimensions dans la communication d'une institution : la communication interne et la communication externe. La première concerne les membres de l'institution, elle les maintient informés de la vie du groupe, des changements à venir, elle clarifie les objectifs communs, elle vise à rassembler et mobiliser chacun de ses membres.
La seconde entend donner une visibilité à l'action de l'institution, lui permettre de rayonner dans un espace élargi. 
Toutefois la frontière entre "interne" et "externe" n'est que théorique, elle est même trompeuse : tout ce qui est fait en interne, chaque énergie mobilisée au sein du groupe, a des répercussions à l'externe, et vice versa !
Un groupe divisé, atomisé, démobilisé ne pourra jamais donner durablement une image positive de lui-même. Le bulletin paroissial n'est pas seulement l'affaire du groupe (du comité de rédaction) qui le porte : il est un enjeu pour tous les membres de l'Eglise.  

- Si le bulletin est envoyé gratuitement à tous les membres de l'Eglise, il joue un rôle important d'animation. C'est aussi à partir de ce support que la mobilisation de chacun peut être renforcée.

- De plus en plus souvent, le bulletin est mis en ligne... il cesse dès lors d'être cantonné aux seuls membres de l'Eglise : il devient un élément de la mise en visibilité de la vie de l'Eglise. Ceci pose d'ailleurs des questions : a-t-il été conçu pour être publié largement sur la toile ? sa transposition papier/écran a-t-elle été pensée ? les contenus sont-ils adaptés à cette publication ? Cette question, d'ailleurs, se pose déjà avec l'envoi du bulletin aux pasteurs d'autres Eglises protestantes, au délégué à l'oecuménisme, à l'évêque, et aussi avec la mise à disposition d'exemplaires lors des portes ouvertes... Dans tous les cas demandez-vous si la diffusion d'informations "internes" est judicieuse et souhaitable.

2. Le pivot d'une stratégie

Le bulletin étant incontournable dans les projets portés par chaque Eglise, il peut être le point de départ pour une mise en forme homogénéisée des supports.
En effet, les documents réalisés (livret d'accueil, affichettes, documents divers d'information, etc) sont souvent conçus au coup par coup, par des personnes différentes et sans vision d'ensemble. Il est souhaitable de définir ce que l'on appelle "une charte graphique", ou pour le dire autrement, quelques règles stables qui donnent une identité visuelle cohérente à l'ensemble des documents : choix d'une typographie, choix d'un logo, éventuellement choix de couleurs, de principes de mise en page... Ces marques graphiques permettent ainsi, du premier coup d'oeil, d'identifier toutes les sources d'information qui proviennent de l'Eglise
Ceci n'est pas seulement une considération formelle ou esthétique : au contraire, cela montre qu'il y a une parole et un discours organisés, portés par l'Eglise. Il ne s'agit pas de donner l'impression que l'Eglise parle d'une seule voix (ce qui serait réducteur et artificiel) mais qu'il y a une vision d'ensemble, un authentique partage.
 
3. Quelques points de mise en forme :

- Pensez à organiser la première page à la façon d'une "UNE" de presse (surtout si le bulletin comporte un nombre important de pages). Vous y ferez figurer un titre principal, une annonce des différents sujets traités, si possible une illustration, éventuellement  un "édito" (du pasteur ou du "directeur" de publication)...
- Privilégiez une mise en page aérée et les colonnes qui renforcent la légèreté et la lisibilité. 
- Donnez un titre à tous les articles, insérez si possible des intertitres au fil de l'article
- Jouez sur les tailles de caractères pour hiérarchiser les informations
- Définissez un "chemin de fer" et un "rubriquage" stables (c'est-à-dire une organisation d'ensemble qui se retrouve de numéro en numéro) 
- Ne multipliez pas les polices de caractères (éventuellement une police pour le corps des textes et une seconde plus dense pour les titres)
- N'oubliez pas de numéroter les pages
- Le bandeau titre doit toujours être le même (bien sûr, si votre publication n'a pas de titre, pensez à en ajouter un !).
- La conception d'un logo nécessite une certaine expertise (les agences de communication la facturent au prix fort !) : peu de publications, parmi celles recensées,  comportent à proprement parler de logo (sauf quand c'est celui de l'ERF qui est repris), mais plutôt des illustrations (la croix huguenote est le choix le plus fréquent). Il est bon d'avoir une "signature graphique" commune à l'ensemble des documents. Si vous n'avez pas la possibilité de réaliser un logo spécifique, pensez alors à personnaliser l'illustration (colombe, croix, temple, etc.) en mentionnant le nom de l'Eglise.

4. Un projet éditorial

Il n'y a pas un modèle type de bulletin (et c'est tant mieux !), toutes les options sont envisageables. En revanche, une telle publication ne devrait pas être la simple juxtaposition de rubriques : un mot du pasteur, un calendrier des cultes et activités, un carnet mondain, la reproduction d'une prédication, etc. L'ensemble doit être sous-tendu par un projet, des objectifs clairement intégrés par l'équipe de rédaction : que voulons-nous faire de notre bulletin ? 
- Un espace d'information pour tous les membres de l'Eglise locale ?
- Un espace de partage ?
- Un support pour la pratique de la foi ?
- Un lieu d'information centré sur l'Eglise locale ?
- Un lieu d'information plus ouvert sur les dimensions consistoriales, régionales et nationales de l'Eglise Réformée ?
- Un contenu plutôt théologique et social ?
- Un contenu donnant aussi des informations sur la vie matérielle de l'Eglise ?
- Un support où sont données des informations brutes, factuelles ?
- Un support plus centré sur l'analyse et des textes de fond ?
- S'adresse-t-on à ceux qui ne fréquentent pas les lieux de la pratique religieuse et de sociabilité de l'Eglise ?
- S'adresse-t-on plutôt à ceux qui sont déjà présents dans la vie de l'Eglise ?

A ces questions peuvent s'en ajouter beaucoup d'autres...
Bien sûr ces orientations ne s'excluent pas mutuellement et un bulletin peut bien sûr suivre plusieurs objectifs. Il est légitime de souhaiter que sa publication soit tout cela à la fois. Légitime, oui. Faisable, sans doute pas... Il faut définir des priorités, les accepter comme un cadre, une ligne directrice, et en ne pas les perdre de vue.

Cela recoupe les questions, difficiles à poser, relatives au lectorat :
- le bulletin est-il gratuit ou payant ?
- est-il envoyé systématiquement à tous les foyers protestants répertoriés ?
- est-il envoyé aux seuls membres de l'association cultuelle ?
- est-il destiné à être accessible par un plus large public : envisagez-vous ainsi de faire un dépôt pour conservation dans une bibliothèque ou un centre de documentation accueillant du public (près de 600 bulletins paroissiaux sont déposé à la bibliothèque nationale) ? Dans ce cas, pensez à faire une demande de numérotation ISSN  à ISSN France pour que votre bulletin soit répertorié dans les catalogues.

5. Un contrat de lecture

Le bulletin paroissial, comme tout écrit long et composite, est un objet complexe et qui ne fournit pas en annexe son "mode d'emploi" !
Il ne s'agit pas ici de faire un cours d'écriture journalistique mais plus modestement de vous inciter à :
- penser à structurer de façon claire et pérenne votre publication
- toujours penser  au lecteur
- penser que les choix de couleurs, d'illustrations, de mise en page, de typo, que le style des titres, le nom de la publication, "disent" quelque chose du contenu. Ces éléments ne sont pas seulement un "contenant" sans importance : la mise en forme d'une publication doit être le reflet du contenu, du message... En regardant les publications dans un kiosque à journaux, j'identifie tout de suite si tel support relève de la presse "people", de la presse "jeune public", de la presse d'information, etc, etc. Les codes et choix visuels définissent ce que l'on appelle un "contrat de lecture" : avant de lire la publication je sais déjà à quoi m'attendre. Le bulletin paroissial est aussi un "genre" à part entière : essayez de transcrire visuellement ce que vous voulez faire ressentir aux lecteurs pour que le bulletin ressemble à ce que voulez qu'il soit !

A suivre...

lundi 2 mars 2009

Sur la toile

N°4

Il y a mille milliards de pages sur Internet !
14 300 000 résultats "google" pour la requête "protestant"... 
Une page de plus ? La vôtre... 
Est-ce bien utile ? Oui, oui, oui...

C'est un outil majeur pour la visibilité de nos Eglises, pour la communication externe et interne. C'est aussi un moyen de mieux nous connaître.
Dans la région ouest, 8 Eglises disposent d'un site indépendant actualisé et trente ont une page sur le site régional. Tous les liens vers ces sites sont sur erf-ouest.org : n'hésitez pas à les visiter, ceci permet d'avancer dans la connaissance réciproque de nos Eglises...

1. Avoir un site... 

Ce n'est pas une finalité en soi. Si pour vous il s'agit d'avoir un site pour avoir un site... laissez tomber. Cet outil est lourd à gérer, il faut que sa création soit motivée par une "stratégie", ou pour le dire autrement, un projet, un objectif... C'est un moyen efficace et peu coûteux de créer une visibilité, de toucher de nouvelles personnes, de renforcer des liens entre les membres d'une Eglise. Qu'en est-il pour vous ?

- premier scénario :

Il y a des compétences informatiques parmi les membres de votre paroisse...
Vous avez un site ou vous apprêtez à en créer un. Belle aventure... rendez-vous au point 2 de ce billet ! 
La maîtrise des logiciels de création de sites est complexe, pensez éventuellement à la création d'un blog : c'est un outil léger et simple d'utilisation. 

- deuxième scénario :

Il n'y a pas de personne mobilisable pour un projet Internet. Afin de ne pas être invisibles sur la toile, n'oubliez pas qu'il y a des relais prêts à donner des informations sur votre Eglise. C'est, bien sûr, en premier lieu le site régional de l'ERF.

Ne pas être référencé donne l'image d'une Eglise refermée sur elle-même, voire morte !!
Envoyez ces informations par mail, cela vous prendra quelques secondes ! Pensez ainsi à communiquer  : 

- le lieu et les horaires des cultes : pour les nouveaux arrivants ou les personnes de passage, c'est le moyen le plus simple, le plus rapide, le moins coûteux de leur donner accès à ces informations. L'annonce de l'Evangile au plus grand nombre emprunte aussi ces chemins triviaux... 

- le nom et les coordonnées (mail ou/et téléphone) du pasteur et du président du CP.

- une ou plusieurs photos  : elles donnent une identité directement perceptible à votre Eglise (privilégiez les photos à "visages humains". Les clichés de temples vides sont à éviter absolument). Pensez à demander l'autorisation aux personnes photographiées... 
En règle générale, avant la mise en ligne de tout contenu, assurez vous de l'accord des personnes concernées !

D'autres sites peuvent être intéressants comme
Celui-ci  apparaît en très bonne place lors des recherches sur "protestants", "temple de X ou Y"...
C'est une belle initiative de recensement des lieux de cultes protestants de France. Communiquer à ce site les informations actualisées assure une visibilité qu'il ne faut pas négliger.

- troisième scénario

Votre site existe mais il est en "friche"...Internet est aussi un grand cimetière de feuilles mortes... Le présent est le temps de l'Internet. Si vous n'avez pas le temps, les moyens humains ou techniques d'actualiser votre site, un seul conseil : détruisez-le !
Laisseriez-vous à l'accueil du temple des affiches ou tracts vieux d'un an ? Annonceriez vous à la fin du culte les événements du mois passé ? En laissant visible un site non actualisé, vous faites la même chose... en bien pire ! 
Il vaut mieux alors s'en tenir à une page "vitrine" (lieu, horaires, coordonnées) soit sur le site régional, soit sur un site indépendant. 

- quatrième scénario

Une agence de communication a créé votre site et vous a donné, clef en main, les indications pour l'alimenter... Euh... dans ce cas...

2. Simplicité, pérennité, accessibilité 

- Ne vous laissez pas griser par les potentialités technologico-ludiques de l'outil. Des boutons et des liens partout, 12 millions de couleurs, etc... donnent le tournis. Composez vos pages avec le souci de lisibilité comme guide.

- Assurez la pérennité : l'évolution du site et son actualisation doivent être simples pour que ce qui a été conçu par une personne à un moment donné puisse durer au-delà même de l'implication de cet initiateur.

- Votre site s'adresse potentiellement à des personnes aux attentes diverses. Ce média ne segmente pas ses audiences ! Essayez d'imaginer les attentes et besoins de différents profils d'internautes : des membres de l'Eglise ou  des personnes à la recherche d'une Eglise dans leur région, des protestants ou des personnes en recherche dans leur parcours de foi, des curieux... Faites en sorte que les informations pratiques soient très facilement accessibles. 

3. Le "projet éditorial" 

Pour que votre site existe en tant que tel, il faut créer et maintenir dans la durée son identité, son objectif, la relation aux personnes qui le consultent. Pour cela :

- Constituez une équipe (à la fois pour la création des contenus et pour la maintenance/actualisation proprement dite) un site reposant sur une personne, c'est lourd à gérer pour elle, et c'est fragile. 

- Choisissez un nom (et créez un domaine  sur un des nombreux sites comme rapidomaine.fr ; netissime.com) simple et clair.

- Choisissez les objectifs à partir desquels vous pourrez créer des contenus

- Définissez un "contrat de lecture" : comment vous adressez-vous à l'internaute ? Que peut-il s'attendre à lire dans vos pages ? Comment identifiez-vous les auteurs des lignes et des images qu'il lit et regarde ? Etes-vous informatifs ? Cherchez-vous à créer une proximité (qui peut passer par l'interactivité et la possibilité de laisser des commentaires) ? 
La réponse que vous donnerez à ces questions donnera aussi, dans une certaine mesure, une image de l'Eglise réelle qui est la vôtre.

- Déclinez dans l'arborescence les pages fixes et celles dont le contenu sera actualisé (choisissez aussi, si c'est possible, une périodicité). Soyez réalistes sur ce que vous pourrez effectivement assumer.

- Rédigez un texte introductif qui présente le site et surtout contient les mots clefs qui permettront le référencement de votre site. Si vous avez la possibilité de saisir des meta-tags, reprenez ces mêmes mots clefs, cela optimisera le référencement. "Eglise Réformée de ....", "Protestant", etc...

vendredi 6 février 2009

Sur les ondes

N°3

La radio : un moyen de communication passionnant... mais exigeant !

Avec ce troisième chapitre, nous abordons un autre média qui, s'il a comme les autres sa spécificité et ses contraintes, constitue en outre un véritable défi : il ne s'agit plus seulement d'envoyer une information à un journaliste, il faut faire vivre cette information, la porter à bout de voix ! Comme toujours, nous vous proposons des pistes, nourries d'expériences, qui pourront en retour nourrir votre propre aventure sur les ondes...

1. Panorama 

Angers-Cholet, Blois, Bourges, Brest-Quimper, Consistoire Charente-Maritime, Châteauroux, Lezay, Le Mans, Nantes, Orléans, Poitiers, Rennes, La Rochelle, Saint-Brieuc/Côte d'Armor, Vendée-Ouest...
C'est donc une  quinzaine des cinquante Eglises locales que compte la région Ouest de l'ERF qui assurent une émission radio, avec des fréquences, des durées et des thématiques diverses.
La plupart des Eglises ont leur propre créneau horaire sur RCF, le réseau des radios chrétiennes de France, d'autres  participent à d'autres radios locales chrétiennes ou protestantes.
La durée des émissions varie de 15 à 60 minutes hebdomadaires. Selon les radios, la même émission peut être diffusée deux ou plusieurs fois au cours de la semaine. Quelquefois, une Eglise participe à des interventions ponctuelles.
Le contenu des émissions varie également, allant d'émissions de type méditation à d'autres de type magazine. Ces dernières font connaître le protestantisme réformé à travers des sujets variés souvent en lien avec l'actualité.
Avant de vous lancer dans l'aventure radiophonique, ayez conscience qu'il s'agit d'une activité prenante... parfois même très prenante. 

2. La forme

Pour réussir ses émissions, il faut d'abord ECOUTER celles des autres pour former son oreille, sentir le tempo, le style. Pourquoi cette voix s'écoute-t-elle sans fatigue ? Pourquoi ce programme éveille-t-il mon attention ? A quel moment l'animateur change-t-il de sujet ? Comment relance-t-il une interview qui s'étire ? Comment fait-il aussi pour que je me sente concerné, impliqué ? Quel langage emploie-t-il ? Comment s'y prend-il pour mettre en relief des idées importantes ?

Avec cette oreille critique aux aguets, vous êtes en train de préparer votre voix, votre ton... 
Et puis... on apprend en faisant. Réécoutez votre émission, sollicitez le concours d'un professionnel de votre radio. La radio est un "test acide" elle vous réserve des surprises (pas forcément agréables) sur vous-mêmes... mais soyez autant indulgents qu'exigeants !

Pour réussir ses émissions, il faut aussi penser à quelques points clés :

Le générique (ou jingle) : c'est la petite musique qui annonce votre émission, qui sert de signature et vous identifie auprès des habitués. Trouvez-en une joyeuse, entraînante, sans paroles et dont on ne se lassera pas au bout de deux émissions !

- Le sujet : c'est d'abord celui qui intéressera le grand public (évitez la cuisine interne !!) et qui mobilisera, le cas échéant, le bon invité...  

- Le registre : c'est un contenu qui s'efforce de rester concret, qui donne à "voir" ce dont vous parlez à travers des exemples, qui évite de trop parler des structures... Définissez l'objectif, l'idée forte que vous voulez faire passer auprès de ceux qui vous écoutent. Ne perdez jamais de vue cet objectif !

- L'amorce : c'est un début d'émission qui suscite la curiosité, qui accroche l'auditeur même s'il n'est à l'écoute que par hasard... Travaillez soigneusement cette accroche, elle met le sujet de votre émission à portée d'oreilles. 

- La couleur : votre voix caractérise votre émission, mais pour conserver l'attention de l'auditeur, pensez à varier les voix en invitant un intervenant, en faisant lire un texte par un tiers, etc.

- Le rythme : c'est d'abord celui de votre voix. C'est aussi la structure de l'émission (générique, introduction, développement-interview, conclusion, annonces...). C'est enfin la possibilité d'une pause musicale qui aérera votre émission. Pour cette pause, ne dépassez pas 3 minutes. Vous pouvez l'annoncer ou juste marquer un court silence après diffusion.

- La conclusion : réservez quelques minutes pour terminer par l'annonce d'une conférence ou d'un événement organisé par votre Eglise, votre consistoire. Allez à l'essentiel : quoi, où, quand ? En l'absence d'annonce, vous pouvez rappeler le lieu et l'horaire du culte ou le numéro de téléphone de l'Eglise (pasteur ou conseil presbytéral). Terminez par un joyeux "A bientôt" ou "Bonne semaine"...

3. Les auditeurs

Si vous perdez de vue (!!!) vos auditeurs, vous n'êtes plus en train de faire de la radio !

Alors : 

N'oubliez pas que vos auditeurs ne sont souvent ni protestants, ni même chrétiens...

Vos sujets doivent être compréhensibles pour des non-initiés :
Evitez les sigles (FPF, ERF, CP...)
N'oubliez pas que plusieurs termes on-ne-peut-plus-évidents pour nous réformés (mais peut-être pas pour tous nos paroissiens !) ne sont pas connus des auditeurs.

NB : Ils peuvent même avoir une signification tout autre dans l'Eglise catholique romaine : un conseil presbytéral catholique est constitué de prêtres, un synode concerne la plupart du temps les évêques, plus rarement toute la population (catholique) d'un diocèse, les catéchumènes sont des adultes qui se préparent au baptême et non pas des jeunes qui se préparent à confirmer le leur...  Dans tous les cas, expliquez ces termes en quelques mots ou plus simplement : évitez-les !

Associez l'auditeur à l'émission. Faites comme s'il se trouvait tout près. Ne donnez pas le sentiment de l'exclure d'une conversation, marquée par la connivence, avec votre invité (évitez le tutoiement).

Présentez le(s) invité(s) et rappelez qui il(s) est (sont) au fil de l'émission. Vous incluez ainsi les auditeurs dès le début et aussi ceux qui ont pris l'émission en cours de route.

N'hésitez pas à reformuler un propos complexe de votre invité, n'hésitez pas à employer un style imagé, à donner "à voir à travers les paroles"...


4. Le cadre radiophonique

Quelques contraintes techniques et de programmation qu'il vaut mieux intégrer avant de commencer :

- Le micro ouvert est une loupe pour l'oreille. Le pied tapant nerveusement, les papiers que l'on déplace, le clic du stylo, le raclement de gorge, la sonnerie du portable... tout s'entend. 

- Une émission forme une entité. Ne faites pas référence à une précédente émission (sauf en cas de série : dans ce cas, rappeler brièvement le thème).

- Retour vers le futur. Attention, si vous faites référence à des dates (demain, hier, la semaine prochaine, la semaine passée), vous risquez de tomber dans la science fiction. Un enregistrement peut se faire à l'avance ou être rediffusé : ce qui, aujourd'hui, est demain, après-demain sera hier !

- L'émission en réserve. Une "catastrophe" peut arriver : rien ne va plus ! L'animateur malade cloué au lit, l'intervenant en déplacement imprévu, un problème technique, plus aucune plage disponible pour l'enregistrement... Alors il est bon d'avoir une ou deux émissions en réserve sur un sujet neutre, sans référence à une actualité. Cette émission de réserve vous sauve la mise.

- La bande annonce. Certaines radios aiment disposer d'un bref enregistrement qui annonce le sujet de l'émission de la semaine (à respecter, bien sûr!). Une bonne publicité pour votre émission.

- Une équipe. Pour constituer une équipe radio, il est bon de regrouper plusieurs talents pour :
la préparation : mise en commun des suggestions pour les émissions à venir (dans le cadre défini par l'Eglise locale en lien avec la radio), établissement du planning pour les semaines/mois à venir.
la coordination : vérifier que tout enregistrement prévu dans le planning se fait bien, et que tous les rendez-vous pour les enregistrements sont pris.
l'animation : des personnes à la voix claire, distincte, au ton alerte, ayant un rythme et une tonalité radio-géniques...
la technique : en cas d'enregistrement hors studio.

- Le matériel. Pensez aux possibilités techniques qui permettent un enregistrement hors studio de qualité : micro-trottoir, rencontre lors d'un déplacement, rencontre consistoriale ou autre. Se renseigner auprès des techniciens de la radio afin de savoir s'ils disposent d'un matériel de prêt. Vous pouvez aussi penser à investir dans un matériel ecclésial compatible.

Et comme toujours... pas besoin de réinventer la lune ! Renseignez-vous auprès de vos collègues animateurs de radio du consistoire, de la région... Echanger, écouter ce que font les autres nous fait avancer !